Comme tous les couteaux Sandrin, le Torino possède une lame en carbure de tungstène qui, avec sa dureté inhabituellement élevée de 71 HRC, surpasse de loin n'importe quel acier en termes de résistance à l'abrasion et de rétention des bords. La nouvelle finition grossière de la lame (« Meteorite Pattern ») donne au Torino, conçu comme un couteau utilitaire, un aspect « brut » distinctif. Les innombrables marques sur la lame provenant de différentes directions sont obtenues par meulage avec des diamants fins.
Le Torino est le premier couteau à une main de Sandrin. Les goupilles d'ouverture fixées des deux côtés de la lame servent d'aide à l'ouverture. Le nouveau Recoil Lock permet de fermer la lame du couteau ouverte en douceur d'une seule main.
Pendant longtemps, l’utilisation du carbure de tungstène pour les lames de couteaux utilitaires a été considérée comme impossible. En raison de son degré de dureté extrêmement élevé et de la sensibilité accrue à la casse qui en résulte, le matériau miracle, dans sa forme précédente, n'était pas attrayant pour l'industrie de la coutellerie.
Cependant, Alessandro Colombatto, propriétaire de Turmond S.p.A. basé à Turin, en Italie, a réussi à trouver une composition idéale exactement dans ce but. Avec une dureté toujours aussi incroyable de « seulement » 71 HRC, les lames de couteaux de Sandrin Knives sont assez flexibles et nettement moins sensibles à la casse que les lames en céramique.
Cela permet d'obtenir une rétention des bords bien supérieure à tout acier classique ou moderne connu. Le fabricant affirme que le tranchant reste affûté 20 fois plus longtemps que les meilleurs aciers haut de gamme en acier en poudre (voir également la liste comparative). Et bien qu'il n'y ait pas de chrome dans les lames, les couteaux Sandrin sont tout aussi résistants à la rouille que les couteaux en acier inoxydable.
